Prestataire certifié pour la détection et le géoréférencement, ACCIS apporte les garanties nécessaires à la réalisation des investigations complémentaires et dans la fiabilisation du positionnement des réseaux conformément à l’arrêté anti-endommagement.
Les compétences de notre équipe permettent de réaliser la détection de tous les types de réseaux. De plus, ayant suivie les formations internes propres à GrDF et ENEDIS, notre équipe peut intervenir en toute autonomie sur les principaux réseaux sensibles.
Le géoréférencement est assuré par des géomètres-topographes de formation capables de garantir une qualité de données directement intégrables dans les Système d’Information Géographique.
Afin de réaliser ces opérations de localisation de réseau dans le cadre d’investigations complémentaires ou de fiabilisation de positionnement, ACCIS possède un éventail de matériel à la pointe des technologies non intrusives.
Plusieurs techniques non-intrusives peuvent être utilisées pour le positionnement des réseaux souterrains. Nous vous présentons ici ces techniques par ordre de fiabilité. Cet ordre est respecté pour le choix du mode de repérage de chaque réseau.
La détection électromagnétique consiste à utiliser un champ magnétique provenant du réseau afin de mesurer son positionnement. Ce champ magnétique peut provenir de trois sources.
La transmission d’un courant alternatif par un générateur connecté sur le réseau. Cette technique est appelée mode actif direct. La transmission du courant se fait par l’intermédiaire de pinces crocodiles placées sur le réseau et sur une prise terre. Ce courant injecté permet de générer un champ magnétique autour du réseau qui va pouvoir être mesuré par le détecteur. Cette mesure permet le positionnement précis du réseau en planimétrie et en altimétrie. Le mode direct actif est le plus précis des modes de détection électromagnétique car il est moins soumis aux interférences. Cependant il nécessite un raccordement direct sur les éléments conducteurs.
L’induction d’un signal par un générateur, on parle alors de mode actif indirect. Un générateur induit un courant grâce à une pince entourant le réseau à détecter. Cette technique ne nécessite pas de raccordement physique au réseau. Comme pour le mode actif direct, le courant induit dans le réseau permet le positionnement de celui-ci grâce au détecteur. La limite de cette technique se trouve dans les interférences crées par l’induction du courant sur les accessoires du réseau, sur les réseaux voisins et les masses métalliques de l’environnement. De plus, un câble qui n’est pas sous tension est difficilement détectable avec cette méthode.
Le réseau en lui-même, on est alors en mode dit passif. Seuls les réseaux émanant un signal peuvent être détectés en mode passif : les câbles sous tension et les canalisations métalliques traversés par un courant électrique induit ainsi que les câbles téléphoniques longue distance qui générèrent un signal radio.
Le mode passif reste néanmoins peu précis. Il permet ainsi de valider la présence d’un réseau mais ne peut pas le positionner.
La détection électromagnétique avec sonde s’apparente au mode de détection actif direct présenté précédemment. Lors de l’utilisation de cette technique, le courant n’est pas injecté directement dans le réseau mais à travers une sonde qui est introduite à l’intérieur d’une canalisation ou d’un fourreau. Cette technique nécessite donc l’accès à l’extrémité de la canalisation ou du fourreau. Le passage de la sonde dans une canalisation en charge est possible cependant il nécessite une configuration spécifique. De plus, pour que la sonde suive l’ensemble du réseau, celui-ci doit être exempt d’élément obstruant ou de coude.
Le Géoradar est un instrument de mesure permettant d’obtenir une représentation graphique de la conception du sous-sol. C’est un système émetteur/récepteur d’ondes électromagnétiques diffusées à travers le sol avec une fréquence donnée. Les ondes sont réfléchies et réceptionnées par le système qui mesure le temps aller-retour du signal et son intensité afin de localiser les réseaux quel que soit leur nature et d’estimer une profondeur. Le géoradar est dans l’incapacité d’identifier et de suivre un réseau en particulier, cependant, il permet de localiser précisément l’aplomb d’un réseau. Afin de garantir une bonne réception de signal, le réseau doit être situé dans un sous-sol peu encombré et de résistivité homogène. De plus, la présence de particules fines argileuses et une forte humidité dans le sous-sol peut également perturber les mesures.
La détection de réseau par les techniques acoustiques s’applique principalement à des réseaux non sensibles. Son principe repose sur l’envoi d’un signal acoustique dans la canalisation qui est propagé par le fluide lui-même. Cette onde sonore peut ainsi être réceptionnée à la surface par un micro et l’analyse du signal mesuré permet le positionnement de la canalisation. Cette technique est moins précise que la détection électromagnétique ainsi, seule une estimation de la planimétrie peut être obtenue. Cette technique nécessite l’accès direct aux ouvrages à détecter ainsi que la coupure provisoire du débit. La nature du sol doit être homogène et sec et l’environnement libre de nuisances sonores.
Nos géomètres-topographes en charge du géoréférencement des réseaux ont en leur possession des récepteurs Leica GNSS RTK réceptionnant les canaux GPS, Glonass et Galileo. Dans les zones d’ombre, ceux-ci peuvent mettre en station des tachéomètre Leica TS12. L’ensemble de ce matériel assure une précision centimétrique des données à lever.
Notre équipe de dessinateurs est équipée des outils de DAO adapté aux référentiels afin de réaliser des livrables conformes aux exigences du décret anti endommagement.
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